Par une belle journée chaude et ensoleillée nous avons tenu un stand Lpo à la fête de la pomme organisée par coup de pousse à Gan,

Sur la table quelques nids (mésanges, merle, pinson...) brochures, revues, livres sont exposés pour montrer toutes la palettes de connaissances,

Sur les présentoirs différentes affichettes parlant d’animaux, plantes, papillons, insectes, mammifères que l’on peut rencontrer dans les ballades,

 et même une jumelle pour montrer les rares fleurs, chenilles, insectes présents sur le site

Le stand des nichoirs de Michel est bien garni aussi,

Poussés par la curiosité et par notre invite à venir partager leurs observations, et leurs expériences nous avons eu beaucoup de monde qui sont venus passer un moment avec nous. Que ce soit des campagnards ou des citadins toute génération confondue, la nature ne laisse pas indifférente et toutes les personnes que nous avons rencontré voudrait bien l’accueillir. Du fait d’une recrudescence de moustiques tigres cette année, les chauves-souris ont eu du succès.

« Connaissez-vous la chauve-souris… ou plutôt les chauves-souris ? En France, il existe 35 espèces de ces mammifères très discrets. La plus répandue, et la moins farouche, c’est la pipistrelle commune, petite chauve-souris nichant dans les recoins reculés des habitations.
Effrayante ? « Pas du tout, explique Patrick Haffner, spécialiste des mammifères au Museum d’histoire naturelle. Ces animaux ne sont pas dangereux pour l’homme, ils sont souvent très craintifs et leur alimentation est basée sur la consommation d’insectes ! » Un rôle de mangeur de micro-faune qui se révèle un formidable atout dans un jardinier naturel, puisque les pipistrelles se délectent des petits ravageurs ailés.

La Pipistrelle commune, mange des moustiques et des moucherons qu'elle attrape près des lampadaires le soir : elle est ainsi très facile à observer, même en ville, il s'agit d'une espèce qui s'est très bien habituée à l'Homme contrairement à beaucoup d'autres.

L'Oreillard traque papillons et insectes ; il chasse la nuit sur et autour des branches où il se repose et où parfois il mange si la proie est grosse ou s'il y a trop de vent ou encore pour se reposer.

Dans tous les cas les chauves-souris ont une chasse très efficace, mangent beaucoup (elles ont un métabolisme rapide) : elles consomment une quantité d'insectes qui peut représenter la moitié du poids du corps de l'animal. Elles peuvent parcourir, pour certaines d'entre elles, des distances de plusieurs kilomètres pour trouver une source de nourriture. Des insectes. De ce côté-ci, le jardinier n’a rien à faire, hormis éventuellement lui conserver un endroit sauvage, avec de hautes herbes, où la pipistrelle pourra venir faire son marché à la nuit tombée. Ne reste plus qu’à attendre le soir : la chauve-souris viendra spontanément, même dans des jardins situés au cœur de la ville.

Les chauves-souris, espèce en voie de disparition, sont des animaux protégé par le droit français : l’arrêté du 23 avril 2007 condamne toute personne qui s’emploierait à « la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux » »

http://www.lpotouraine.fr/chauves-souris/tout-savoir-sur-les-chauves-souris/

https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-chauve-souris-decouverte-animal-fabuleux-527/

A la question est-ce que vous connaissez quelques oiseaux ? La mésange, le rouge-gorge, le merle très présent, le pic vert, le pinson, dans les plus connus, tel un a eu de la chance de voir un bouvreuil, un autre un grosbec casse-noyaux ou des chardonnerets élégants, mais ce n’est pas les mêmes espèces qui reviennent chaque année, Les hirondelles ? oh cette année il y en a eu beaucoup !!

http://www.ornithomedia.com/pratique/identification/identifier-oiseaux-dans-son-jardin-hiver-00432.html

https://www.oisillon.net/fr/apprendre-reconnaitre-oiseaux-de-jardin

https://www.oiseauxdesjardins.fr/

pour recenser les oiseaux du jardin

 Mais comment je peux accueillir des oiseaux chez moi ?

Essayez d’être refuge en biodiversité telle était notre réponse, mais c’est quoi ?

«vous souhaitez participer à la protection de la nature et accueillir la vie sauvage chez vous, mais vous ne savez pas comment faire… C'est très simple : devenez éco-jardinier dans l'âme et reprenez votre jardin en main ! Bannissez les produits chimiques, apprenez à connaître les petits invités de votre jardin et créez leurs des cachettes et des lieux accueillants pour manger dormir et se reproduire. Quelques gestes tout simples suffisent pour métamorphoser son jardin et, très vite, vous le verrez se transformer en un jardin vivant, vibrant d'une multitude d'espèces. Un jardin en parfaite santé qui vous le rendra bien, car accueillir la biodiversité, c'est accueillir les amis du jardinier qui vous débarrasseront naturellement des pucerons, limaces, punaises… Laissez un carré sauvage et laissez la nature faire !

Laissez la nature s’exprimer et travailler pour vous ! L’entretien est la non-intervention ! Oui c’est difficile de ne pas intervenir mais vous verrez  fleurs sauvages et insectes qui profiteront de ce nouvel espace de libre expression !

Pourquoi ne pas tondre ? La tonte ne permet pas à tout un tas de plantes de se développer. Les graminées qui composent le gazon sont pratiquement les seules plantes qui réussissent à survivre aux passages répétés de la tondeuse. A partir du moment où vous arrêtez de tondre, toutes les plantes qui se faisaient scalper tout juste avaient-elles pointé le bout de leur nez, vont enfin pouvoir dépasser l’horizon de votre gazon.

Pourquoi faucher ? Finalement…On pourrait laisser faire la nature. Mais en l’absence totale de fauche, d’autres plantes vont s’installer : ronce, arbustes et même au bout de quelques années, des arbres. Sous nos latitudes, un milieu laissé à l’abandon aura naturellement tendance à se transformer en forêt de chênes, stade le plus évolué. On parle de climax.

Par contre, cette fauche n’a lieu qu’en septembre, quand toute la faune et la flore du Carré a eu le temps de terminer son cycle de reproduction.

Pourquoi je ne dois pas utiliser de pesticides sur mon carré ? Les pesticides participent au déséquilibre des écosystèmes. Leur utilisation est à l’origine de la destruction d’un grand nombre d’espèces auxiliaires (espèces utiles) et donc de la diminution de la biodiversité. Pour la santé de votre carré (et également la vôtre) il vous est demandé de ne pas en utiliser dans cet espace. Depuis 2019, il est interdit d’utiliser des pesticides

Pourquoi je ne dois pas arroser ou apporter d’engrais à mon carré ? Toujours la même histoire ! A chaque sol ses plantes ! Sauf dans le désert, un sol ne reste pas longtemps sans se faire recouvrir par tout un cortège de plantes. Les moins adaptées meurent et laissent la place à leurs copines, plus résistantes. Arroser son carré revient à créer des conditions artificielles qui ne ressemblent pas à la nature. De la même manière, l’apport d’engrais, va enrichir le sol, et vous risquez de vite être envahi par les orties. De plus, un sol qui n’est pas nourrit régulièrement se verra doté d’une plus grande diversité de plantes et d’insectes donc d’une plus grande résilience (capacité à résister aux perturbations).

Pourquoi je ne dois pas semer dans mon carré ? Pas la peine de semer ! Les graines des plantes sauvages se propagent toutes seules. Une sélection naturelle se fait, les banques de graines ont enfin une occasion de s’exprimer. Comme ça, on économise du temps et de l’énergie, on est sûr de ne pas introduire d’espèces d’ornement ou envahissante.

Votre jardin est déjà un lieu vivant, un petit bout de nature pleins de mystères et de richesses. Montrez l'exemple ! Présentez votre jardin, parlez de vos expériences ! Aider les nouveaux venus à accueillir la vie dans leur jardin refuge. Cela permet aussi de montrer aux autres que vous protéger la faune et la flore sur votre terrain ».

https://www.cpie-perigordlimousin.org/un-carre-pour-la-biodiversite/

Regardez les expériences partout en France via internet

www.actu.fr/pays-de-la-loire/bernardiere_85021/vendee-jardins-servent-refuge-biodiversite_25699642.html

www.zoom-nature.fr/les-pieds-des-haies-des-refuges-de-biodiversite/

https://refuges.lpo.fr/agir/creer-un-refuge-lpo/

http://les100refuges.free.fr/index.php?perma=fiche-pratique

Merci à tous pour ce moment.

Par une belle soirée automnale, nous partons en fin de soirée pour gravir les pentes. Nous marchons tout d'abord sur un chemin où cailloux ronds et plaques nous forcent à choisir un passage comme un torrent qui doit en être à l'origine. Nous sommes dans une hêtraie, les arbres majestueux laissent percevoir un peu de lumière. Tout autour les mousses et lichens ont recouvert toute parcelle vide. Quelques champignons rescapés des cueilleurs pointent leurs chapeaux colorés.Ce tapis vert tendre et douillet nous inciterait à s'y baigner, mais ce n'est pas l'objet de notre convoitise. Nous devons aller à la rencontre d'un éminent personnage.

Sortis du bois, la montagne se découvre magnificiée par les lumières du couchant.

La prairie fermée par un cirque est parsemée de blocs posés au hasard, d'herbes tendres et de petits arbrisseaux.

Mais quel est ce bruit étrange, notre hôte serait-il déjà dans les parages ?

Jumelles vissées à nos yeux, nous scrutons les environs. Dans une fougeraie il est là le magnifique, sa robe velours, ses 10 bois lui ornant sa tête, ses yeux en amande dans son masque blanc, le museau relevé bramant, avertissant qu'il est le roi du domaine.

Un autre dans la forêt voisine brame à son tour, et encore un derrière nous. Chacun son tour, la conversation bat son plein.

Les biches indifférentes à ce vacarme, broutent non loin de ses mâles rutilants accompagnées pour certaines de plus jeunes. L'excitation n'est pas à son comble, ils paraissent sur la défensive car les groupes humains défilent sur le sentier.

Le jour décline, le quart de lune commence à pointer à l'horizon, nous devons partir et laisser cette quiétude à ceux qui l'habitent. hou, hou hou, une hulotte nous fait un bonsoir et nous dit qu'il est tard et que la nuit va nous envelopper.

Ambiance !!!

                                                            Rose de bruyère                                                     couleur légère

  rouge myrtille                                                        au soleil brille

    mousse verte                                                         tapisse le dévers

             quelques graminées                                                   surplombent et piquent du nez

              les insectes inspectent                                               chaque parcelle suspecte

               pour ramener le nectar                                                qui les saouleront plus tard..

Tout est calme

les hirondelles planent

à la recherche de l'âme

qui pourra les transporter

au plus loin du chemin

en Terre mère.

tic-tic, huit-huit, tchip-tchap, srih-srit...

chacun se répond , se cache,

s'active, s'alerte,

dans un concert sans cesse répété

dans le respect de chaque individualité..

Merci de cette merveille !!